Quatre jours après la clôture officielle du Congrès panafricain et malgache sur le Miséricorde Divine, son comité d’organisation s’est retrouvé ce lundi 19 septembre à Kabuga, pour une Messe d’action de grâce et une évaluation rétrospective du déroulement du Congrès. Toutes les commissions de préparation étaient représentées.

Dans son homélie, le père Stanislas Filipek a loué le Seigneur pour sa gratitude et sa bénédiction qui a accompagné les congressistes durant tout le cheminement du congrès. Il s’est félicité de la disponibilité de tout un chacun et de la complémentarité qui a caractérisé tous les intervenants pour la bonne réussite de ce grand événement ecclésial. Le Rwanda, a-t-il souligné, mais aussi l’Afrique entière, dispose désormais de plusieurs atouts pour grandir dans la miséricorde divine. Même si beaucoup de choses dépassent nos capacités tant physiques, intellectuelles que morales, a-t-il ponctué, nous n’avons qu’à nous confier à la Miséricorde Divine pour lui demander cette foi susceptible de déplacer les montagnes.
La merveille s’est accomplie, a renchéri après la messe un responsable de l’une des commissions d’organisation du congrès: l’Afrique entière a été consacrée à la miséricorde divine. Occasion pour lui d’adresser ses sincères félicitations au père Stanislas Filipek, sac, Coordinateur du Congrès qui « a brillé par sa lucidité et sa détermination pour de rigoureux préparatifs et une organisation impeccable des travaux du Congrès ». Une longue salve d’applaudissement a sanctionné cette intervention.
Un autre membre du comité d’organisation du congrès a relevé quant à lui le fait que le ciel a été très clément durant tout le congrès, la pluie s’est manifestée juste avant l’ouverture du congrès et n’est retombée qu’après sa clôture. Il a noté avec ironie le tremblement de terre qui a mal choisi son heure pour intervenir au moment de la messe d’ouverture du congrès, sans toutefois occasionner, sur place du moins, le moindre dégât ni humain ni matériel. Un signe venu du Ciel pour manifester la présence de la miséricorde divine à l’ouverture de ce congrès sur la miséricorde divine? A-t-il voulu faire sous-entendre.
Un autre fait marquant qui n’a pas échappé aux membres du comité d’organisation du congrès, les missions populaires. La visite du Cardinal Robert Sarah à la prison de Nyarugenge a ému plus d’un, tout comme par ailleurs la rencontre à Kabuga d’un groupe de congressistes avec les réfugiés burundais. Ces derniers ont profité de l’occasion pour demander une prière d’intercession pour leur rentrée pacifique au bercail.
Le père Filipek Stanislas a rappelé que l’idée de la tenue de ce congrès au Rwanda est vieille de 4 ans, qu’elle s’est précisée en 2014 lors de sa rencontre avec Mgr Martin Uzoukwu en 2014. Ce dernier est venu au Rwanda l’année suivante et a rencontré l’Archevêque de Kigali, l’accord de principe fut obtenu, même si à l’époque le lieu devant abriter les assises du congrès n’était pas encore décidé.
Les participants à la rencontre de ce 19 septembre se sont félicités du choix de Kabuga comme lieu du congrès, estimant qu’il n’y aurait pas eu meilleur endroit au Rwanda que le sanctuaire de la Miséricorde Divine pour abriter ce congrès. Heureusement que l’idée de la tenue de ce congrès à un stade a été purement et simplement abandonnée, devait ajouter un intervenant lors de la rencontre de partage après la messe.
Le comité d’organisation s’est en outre réjoui du fait que la participation au congrès a été aussi riche que variée, à tel enseigne que même au dernier jour avant son ouverture, plusieurs personnes insistaient toujours pour être inscrites sur la liste des participants. L »organisation de ce congrès a donc connu un succès sans faille, telle a en tout cas été le constat de tous les membres des différentes commissions de préparation, qui ont rendu grâce au Seigneur pour avoir plongé tous les participant au congrès dans une douce béatitude.
Le congrès de Kabuga a atteint ses objectifs, selon ses organisateurs
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